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novembre 2011



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Le Conseil National qui s’est déroulé le samedi 26 novembre dernier fut l’occasion pour les conseillers nationaux MoDem d’approuver la candidature de François Bayrou à l’élection présidentielle, non pas seulement candidat d’un ou de partis, mais candidat pour une majorité centrale.

A l’heure où un sondage exprime que nos concitoyens sont à 82% démoralisés voire résignés par la situation dans laquelle ils se trouvent, le défi auquel doit faire face la France est selon le président du MoDem « le plus important depuis celui qu’a trouvé le général de Gaulle au sortir de la 2eme guerre ». Or, à efforts exceptionnels, il faut des réponses politiques exceptionnelles.

L’alternance classique voulu par le Parti Socialiste ne pourra pas fonctionner. Ce simple principe de vase communiquant ne pourra apporter les réponses dont le pays a besoin. Le programme présenté à ce jour par le PS et l’accord signé à la va vite avec Europe Ecologie ne nous semble pas à la hauteur des enjeux. La présidentielle doit être l’occasion de présenter une vision sincère et cohérente pour le pays, pas de négocier sur l’essentiel de ce que l’on croit.

Après l’intervention de François Bayrou sur TF1 jeudi soir dernier qui a rassemblé plus d’un million de téléspectateurs supplémentaires que celle de Martine Aubry, il est de la responsabilité du MoDem d’afficher une équipe de campagne soudée et cohérente, de présenter un Agenda 2012-2020 précis et courageux pour redonner à la France l’élan nécessaire dans les domaines qui lui permettront de dépasser la crise actuelle : produire en France, instruire convenablement, construire une démocratie exemplaire.

Pour cela, le MoDem enregistre les soutiens ou le retour de personnalités politiques de tous horizons, qui se reconnaissent dans la volonté d’un effort collectif et non partisan, dans un esprit d’union nationale. Le MoDem a prouvé qu’il était possible d’être au centre de la politique française de manière indépendante, brisant l’idée d’un centre inféodé à une partie de la droite. Comment en effet pouvoir espérer apporter quelque chose à un projet politique national d’envergure en étant dépendant ou en souhaitant la victoire d’un autre parti ? C’est en toute transparence et sans rien renier de ce qu’est le MoDem que nous pourrons apparaître légitimes, crédibles et surtout rassembleurs de toutes celles et ceux qui veulent un véritable changement.

Les interrogations européennes sont également très fortes dans un contexte où l’affichage maladroit d’un couple franco-allemand décidant de tout est contraire à la philosophie de l’Europe. Mario Monti, le nouveau président du conseil italien n’a pas manqué de le rappeler. L’Europe est devenu un labyrinthe institutionnel que plus personne ne comprend, y compris les plus éclairés. La plupart des responsables européens ont été choisis pour ne pas faire d’ombre explique François Bayrou, il ne faut donc pas s’étonner qu’ils aient si peu de prise sur les difficultés que traverse l’Euro. Alors qu’il fallait bâtir une place forte, commune, où aurait régné la confiance pour régler les problèmes de dettes souveraine, nous avons laissé les banques et même une autre puissance économique, la Chine, intervenir dans nos affaires européennes. François Bayrou assure que ça n’aurait jamais été la position de la France s’il avait été en charge.

Nous avons une grande responsabilité pour 2012. Celle de nous faire entendre des français dans des conditions que François Bayrou estime comme plus favorable qu’en 2007. Nicolas Sarkozy jouissait d’une image énergique. Aujourd’hui, aucun des domaines dans lesquels il avait promis le changement ne s’est amélioré. Ségolène Royal bénéficiait d’une certaine aura, qui a été dilapidée au lendemain de l’élection de 2007.

Le comportement des observateurs a changé vis à vis du centre indépendant que nous représentons. Le fait d’avoir été les premiers à alerter sur les problèmes de dette nationale nous place aujourd’hui dans une position de crédibilité.

Aujourd’hui, le MoDem présentera son équipe de campagne, son calendrier et la méthode qui sera mise en place pour l’élaboration du projet qui sera porté par François Bayrou.

Le projet non pas d’un parti, ni de partis, mais un projet central, capable de fédérer les citoyens autours de nos trois grandes priorités. Car la France ne pourra pas être gouvernée, être profondément changée à 50 contre 50.

Nous aurons l’occasion de proposer d’aller au delà de cela, fort de notre indépendance et confiant d’avoir eu raison depuis ces dernières années.

 

Demain est un autre jour.

 


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Les tractations entre le PS et EELV m’énervent. A chaque présidentielle c’est la même comédie : les Verts jouent les vierges effarouchées (« Enlevez moi ce nucléaire que je ne saurai voir ») et le PS joue l’apaisement en disant que tout le monde est d’accord, que tout le monde s’aime et que ça va être la grande victoire. Or cette fois-ci, non seulement ce petit pas de deux ne dupe plus personne, mais en plus vient se rajouter une confusion bienvenue, mettant à jour une partie de la cuisine électorale en jeu. Dans quelques jours, le raté aura été « corrigé », les media parleront d’autre chose et on se rendormira jusqu’à l’entre deux tours où si par malheur on se retrouve avec Sarko et Hollande, les responsable d’EELV ressortiront du placard, poussiéreux, leur « nous serons fermes sur nos objectifs mais nous appelons à voter à gauche ». Circulez, y’a rien (de neuf) à voir…

Bien évidemment, tout cela relève plus du rôle de composition que de vraies avancées démocratiques. C’est NKM, que je n’apprécie pourtant que modérement, qui a trouvé l’expression juste : EELV et le PS ont mis face à face la carte des centrales nucléaires et la carte des circonscriptions françaises. Quoi de si choquant dans cette République qui fait désormais plus de place à la négociation de postes et de nominations qu’à l’intérêt général ?

Et bien il y a tout de choquant à contempler une nouvelle fois ce navrant spectacle à l’horizon 2012. Si sur le fond la question énergétique et écologique est un vrai challenge pour les années et les générations à venir, il y a quelque chose de pourri à la voir prise en otage pour des négociations purement électoralistes.

Sur le fond, le bon sens commande d’avoir plusieurs solutions pour l’energie. A l’heure où le pétrole devient plus rare et donc plus cher, il est temps d’avoir plusieurs cordes à son arc : nucléaire moderne, éolien, géothermie, solaire, hydroéléctrique. L’abandon du nucléaire en totalité relève du symbole et en temps de crise financière, la question du prix de l’énergie et l’autonomie énergétique n’a pas besoin de symboles mais de solutions. Nous sommes actuellement exportateurs d’énergie (voir ici), l’un des rares points qui viennent un tant soit peu améliorer notre balance commerciale. La fermeture de toute centrale nucléaire viendrait non seulement porter un nouveau et sérieux coup à nos exportations mais nous mettraient de plus en situation de devoir acheter, très cher, de l’energie à nos voisins. En ce sens, je trouve intéressante et modérée la proposition d’Hollande lors des primaires (vous savez ces trois émissions où on parlait vraiment de projet de fond à des heures de grande écoute, ça me manque déjà…) : passer de 75% à 50% de nucléaire dans un premier temps permettra de dégager des marges de manoeuvre et créer des opportunités pour faire progresser le solaire, l’éolien entre autres. Reste à indiquer clairement, et sans parti pris, comment on s’y prend et comment on reconvertit les emplois liés à cette baisse d’activité nucléaire.

Un ami (il se reconnaîtra) suggérait récemment ceci : il faudra bien démanteler certaines anciennes centrales nucléaires (Fessenheim étant l’exemple qui vient le plus rapidement à l’esprit). Et si l’on conduisait AREVA à convertir et spécialiser une partie de son personnel au démantelement propre de ces anciennes centrales ? Et si on en faisait une spécificité française, un savoir faire internationalement reconnu ? Je vous parie mon billet que d’ici quelques années, les commandes de service d’autres pays afflueraient en masse. Qui a dit green business à l’envers ?

Demain est un autre jour.